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HARCELEMENT SEXUEL

Chapitre 1

Mlle KELLER porte plainte

 

 

Tante Thérèse Frémont
Réceptionniste Alice Keller
Neveu : Alexandre Frémont

 



- Je ne pense pas t'avoir invité à t'asseoir, asséna ma grande tante, juste au moment où j'allais prendre place sur une des chaises de la grande salle de réunion. Tu préfère que tu restes debout devant nous pour entendre ce que nous avons à te dire !

J'avais du mal à comprendre l'attitude si désagréable de ma grande tante, et surtout, pourquoi elle était de si mauvaise humeur aujourd'hui ! D'autant qu'elle m'avait agressé alors qu'elle n'était pas seule dans le bureau ! Au contraire, elle avait réunit tous les grands pontes de la société, la société de mon grand père et qu'elle dirigeait depuis sa mort. Il y avait là, notre avocat, le DRH, son bras droit, que je détestais cordialement, par ailleurs et … la réceptionniste Alice. La seule à ne pas oser me regarder, et d'ailleurs que faisait-elle ici, me demandais-je ?

Ma tante était le PDG de la boite et s'en tirait plutôt pas mal dans le monde, sans pitié, des affaires. Sept mois, plus tôt, j'avais décroché un BTS en électronique et j'avais alors demandé à ma tante de me financer l'entrée dans une grande école pour devenir ingénieur dans les télécommunications. Elle refusa et me proposa plutôt un job dans l'entreprise familiale afin que je me fasse les dents le plus vite possible.

- En souvenir de mon frère défunt, ton père, je veux t'offrir l'opportunité de gagner ton ticket d'entrée pour cette école, si toutefois, tu veux encore y aller l'an prochain… Mais je te préviens, tu devras travailler dur et me prouver, prouver à tous que tu es digne de notre nom. Ne t'attends à aucune faveur, au contraire et compte sur moi pour te traiter comme n'importe quel employé de ma société.
- Oui, tante Thérèse, avais-je répondu, tout en en pensant, cause toujours, je vais bien m'amuser une année au frais de la princesse


Tout allait pour le mieux du monde pour moi, jusqu'à cette après-midi :

- Alexandre, j'ai, enfin, nous avons un petit problème avec toi

- Ah bon ?

- Oui, tu as raison, nous n'avons pas un problème avec toi mon neveu, mais deux très gros problèmes et, merci de ne pas m'interrompre, sans cesse, avec tes sarcasmes et tes remarques idiotes

- Oui, ma tante

- Je disais donc que nous avons deux problèmes avec toi. Le premier : il nous manque un très bel ensemble ordinateur, plus les périphériques et il semblerait que tu puisses avoir des informations sur l'endroit où ce matériel se trouve actuellement...

Malgré l'air conditionné, je me mis à transpirer et de la sueur se mit à couler dans mon dos.

- Moi ?

- Oui

- Mais pas du tout, ma tante. Je ne savais même pas qu'un ensemble avait disparu.

- Et d'où vient, alors, celui qui se trouve dans ta chambre ? Car, ce n'est pas avec ce que tu gagnes, ici, que tu peux te permettre d'acheter un tel matériel de professionnel pour sampler, non ?

- Celui que j'ai dans ma chambre ?

- Oui, oui. Je l'ai vu hier soir, lorsque j'ai essayé de te contacter pour l'autre affaire, un peu plus grave encore, cette dernière

 

- Plus grave ?

- Oui !

- Mais de quoi s'agit-il ?

- Tu ne te doutes vraiment pas ?

- Non, pas du tout !

- Alors, tu me déçois vraiment, car, en plus d'être un voleur et de voler ta propre famille, tu es aussi un menteur…

- Ma tante, je ne vous permets pas !

- Tu ne me permets pas, ah le petit "sacripan" ne me permet pas. Et bien, moi je me permets. Premièrement, je t'annonce que tu es viré, deuxièmement, je t'annonce que je vais te poursuivre pour le vol de cet ensemble à plus de 15.000 euros dans le stock du magasin et, troisièmement, je t'annonce que tu vas passer tes cinq prochaines années derrière les barreaux et que je ne verserai pas une seule larme pour un salaud de ton espèce !

- Mais ?

- Tais-toi ! Osez me faire ça, à moi, dans ma propre société, j'ai honte pour toi !

- Mais ?

- Mais quoi ? Tu veux que Mlle Keller, ici présente, répète ce que tu lui as fait ces derniers temps et, plus précisément, mercredi dernier ?

- Mais je ne lui ai rien fait

- Rien fait ? Tu appelles rien faire que de la harceler sexuellement et que d'essayer de la violer dans les toilettes mêmes de l'entreprise. Et que se serait-il passé, si Claudia n'était pas entrée, à son tour, dans les toilettes mercredi dernier ?

- Mais c'est faux, c'est elle qui m'a cherché !

- Mon pauvre ami, tu es pitoyable. Au moins, essaie d'assumer un peu tes fautes. Soit un Frémont, au moins, une fois dans ta vie !

- C'est une allumeuse, elle m'a cherchée et elle a eu ce qu'elle méritait, c'est tout !

- Merci pour ces aveux spontanés, que nous enregistrons, tous, ici présents ! J'ai ici, malheureusement pour toi, la déposition de plainte de Mlle Keller, pour harcèlement sexuel et tentative de viol

- De viol ?

- Oui, vouloir l'obliger à te pratiquer une fellation est du viol, ne le savais-tu pas ?

- Mais !

- Cela suffit ou faut-il que je cherche encore Mlle Henner Claudia

- Mais elle n'a rien vu !

- Rien vu, c'est ce que tu dis. J'ai aussi sa déposition. Et elle t'accable !

 

Je regardais alors dans les yeux ma victime Alice :

- Vous ne pouvez pas m'accusez d'harcèlement sexuel, je n'étais même pas vraiment votre supérieur hiérarchique !

- Si, je peux. Vous êtes un vrai pervers et un obsédé. Toujours à me regarder ! A vouloir voir sous mes jupes. Vous ne loupez jamais une occasion pour me frôler et laisser vos sales mains venir peloter mes fesses

- Moi, c'est, c'est plutôt vous qui n'arrêtez pas de m'allumez avec vos mimiquesIl lui met la main aux fesses

- Et c'est moi qui, tous les jours, vous dit que vous seriez plus sexy si vous mettiez des jupes plus courtes, des talons plus hauts ou des bas, plutôt que des collants ?

- Jamais, je n'ai dit ça

- Jamais ? Alors, écoutez plutôt !

 

Et la salope appuya alors sur le bouton d'un petit dictaphone et je reconnus, tout de suite, ma voix et mes paroles.

 

- Alors, mon neveu. Faut-il faire analyser votre voix ?

- Non, ma tante, c'est bien moi ! Mais draguer n'est pas un crime.

- Draguer, non, mais harceler et tenter de se faire sucer dans les toilettes, si ! Bon, nous avons suffisamment d'éléments et cela ne relève plus de l'entreprise, mais du pénal. J'espère, juste, que la presse ne parlera pas trop de nous pendant ton procès !

 

A ce moment, je compris que j'étais perdu ! Je fus pris d'un vent de panique et je me mis à pleurer comme un gosse : je ne voulais pas aller en prison pour une simple affaire de fesses et un ordinateur volé à ma propre future société…

- Je regrette ma tante, vraiment, je regrette !

- Il est un peu tard, non ?

- Pitié, ma tante, vous ne pouvez pas m'envoyer en prison, pas moi, votre propre neveu

- Un neveu qui me dépouille et qui manque de violer une réceptionniste qui est à mon service depuis plus de 10 ans et qui, jamais, ne m'a déçue…

Frémont cherche à obliger sa sécrétaire à le sucer- Je sais, mais ne m'envoyez pas en prison, par pitié !

- Je ne vois pas comment je pourrai éviter cela !

- Pensez à toute la mauvaise publicité que cela va avoir pour votre boite, ma tante

- C'est bien la seule chose qui me chagrine en ce moment précis

- Justement, alors, abandonnez les poursuites et je vous jure que je ne recommencerais plus jamais et que je ferai tout pour me racheter

- C'est trop facile !

- Tout, ma tante, tout !

- Mais il y a Mlle Keller et je ne peux pas décider pour elle

- Mlle Keller ?

- Je maintiens ma plainte, Madame Frémont

- Vous voyez mon neveu, désolée !

 

 

 

Je tombais alors à genoux devant la table de Mlle Keller :

- Je sais que j'ai été un salaud, mais cela ne vaut tout de même pas la prison. Je ne voulais pas vous faire de mal, je vous le jure ! Demandez-moi ce que vous voulez, mais ne m'envoyez pas en prison

- C'est inutile, vous me dégoûtez !

- J'ai déjà offert de l'argent à Mlle Keller pour qu'elle retire sa plainte, mais elle a refusé. Je crois que les dés sont jetés, fais-toi une raison, mon neveu et assume la situation.

 

Je fondais alors en larme. Je n'avais que 22 ans et j'étais encore un vrai gosse. Oui, j'avais été un con, oui, j'avais frimé avec cette fille, oui, je l'ai peloté, mais jamais, je n'avais pensé à mal et maintenant j'allais me retrouver en taule. Pas possible ! Ce n'était pas possible. J'allais me réveiller et je verrai que ce n'était qu'un cauchemar. Mais en rouvrant les yeux, je vis qu'il n'en était rien. Mlle Keller et ma tante étaient toujours encore là.

- J'ai, peut-être une idée, lança ma tante, soudainement. Mlle Keller, veuillez me suivre. Toi, tu restes ici et tu nous attends.

 

Les deux femmes disparurent avec leurs avocats et le DRH de la compagnie.

Lorsqu'ils revinrent, ma tante me fusilla du regard. Je pris les devants :

- Ma tante, je suis prêt à tout faire pour réparer mon erreur. Je vais démissionner et partir le plus loin possible, vous n'entendrez plus jamais parler de moi, je vous le jure !

- Ah, si c'était si simple ! Mais fuir ne servira à rien, la police te cherchera et te retrouvera et, pour moi, il y a plus grave : la responsabilité de ma compagnie est engagée et, même si tu fuis, je serai, moi, poursuivie pour n'avoir pas vu ce que tu étais entrain de faire dans ma société. Je regrette mon neveu, mais si tu fuis, je mettrai, moi aussi, mes policiers privés sur tes traces.

- Mais je ne veux pas aller en prison, je suis beaucoup trop jeune pour cela !

- Pas pour mettre la main aux fesses de Mlle Keller, par contre

- Mais je ne lui voulais aucun mal

- C'est la même chose pour moi

- Allons ma tante, je suis de votre famille, vous ne pouvez pas me faire cela

- Si je peux, mais je peux aussi te sortir des griffes de la justice, mais à une condition

- Laquelle ? Je suis prêt à tout

- Vraiment ?

- Oui, vraiment, tout sauf la prison, bien sur !

- Dans ce cas, Mlle Keller est prête à retirer sa plainte si, mon neveu, tu consens à te faire soigner dans une clinique de mes amis

- Me faire soigner ?

- Oui, je ne peux me permettre de te laisser en liberté avec ces démons qui te hantent et qui font que c'est ta bite qui commande ton cerveau. Si tu acceptes d'intégrer cette clinique et de suivre le traitement, jusqu'au bout, non seulement, tu pourras garder un boulot dans ma compagnie, mais Mlle Keller est prête à abandonner toutes les poursuites à ton encontre et à l'encontre de la société familiale. Alors ?

- Alors, je suis évidemment d'accord !

- Attention, le traitement est long et difficile à supporter

- Plus dur que la prison ?

- Ça, je ne peux le dire, mais je pense qu'il n'y a rien de pire que la prison et l'humiliation d'y aller

- Nous sommes donc sur la même longueur d'onde. J'accepte de me faire traiter.

- Bien, tu vas rester là, dans ce bureau, pendant que nos avocats rédigent la proposition de compromis entre Mlle Keller et nous

- Bien ma tante.

 

Deux vigiles entrèrent alors dans la salle et tous les autres la quittèrent. Je restais seul, seul avec ma conscience.
Le temps s'écoula lentement et la nuit était tombée lorsque ma tante, Mlle Keller et les deux avocats revinrent dans la salle du grand conseil.

- Voilà, nous nous sommes mis d'accord, tu n'as plus qu'à signer

- Je peux relire ?

- Si tu veux, mais fais vite, car il y a plus de cinquante pages !

- Cinquante ?

- Mais qu'est-ce que tu crois ? Il ne faut pas que l'une ou l'autre des parties se retrouve lésée.

- Je comprends

 

Je me mis donc à lire le contrat. Je devais entrer, dès ce soir, en clinique et ce, pour commencer, dès demain, ma thérapie. Le traitement durerait plusieurs semaines et je m'engageai aussi à être totalement sous contrôle pendant les cinq prochaines années :

 

- Cinq ans, mais n'est pas un peu long ?

- Il vaut mieux cinq ans, libre, en milieu médical que 5 ans en prison, non ?

- Oui, oui, très certainement.

 

Fatigué et décidé à en finir, je ne parcourus que les premières pages du dit contrat et je me rendis rapidement à la dernière page, pour signer.

 

- Il faut que tu paraphes toutes les pages du contrat

- Pardon.

 

Je fis ce qu'on me demandait et puis, ce fut au tour de ma tante et, finalement, de Mlle Keller.
A la fin, ma tante se dérida, enfin et, elle et Mlle Keller, se serrèrent chaleureusement la main.

Je tentais de la tendre à ma victime, mais cette dernière me regarda froidement dans les yeux et refusa :

- S'il vous plait Mlle Keller, veuillez me pardonner

- C'est trop tôt, nous verrons pendant ou après votre traitement…

 

Et elle quitta la salle.

- Et maintenant ma tante ?

- Maintenant, tu attends. Je vais faire appeler ma limousine et je t'emmènerai, moi-même, à la clinique

- Encore ce soir ?

- Oui, encore ce soir

- Mais ?

- Mais quoi, tu viens à peine de signer un contrat et tu veux déjà ne pas le respecter

- Mais pas du tout, mais j'aurai pu m'y rendre demain matin par mes propres moyens, non ?

- Non, je ne veux prendre aucun risque et puis, je ne voudrai pas que tu fasses une bêtise non plus

- Une bêtise ?

- Je me comprends. Et puis, ma décision est prise.

 

Elle fit venir la voiture au bas de l'immeuble et une demi-heure plus tard, nous étions sur la route de la clinique. Elle n'était qu'à 10 km de l'usine. C'était une clinique privée, on ne peut plus classique, comme il y en avait des tonnes en Californie. Une infirmière m'attendait à notre arrivée et je dus prendre place dans une chaise roulante, comme c'était devenu la coutume pour que je ne me blesse pas, lors de mon admission.
J'étais tellement fatigué par tout ce chambardement que je ne dis plus rien et je me laissais conduire au bureau d'admission, où je ne fis aucune difficulté pour signer tous les documents que l'on me présenta.

 

- Il est bien entendu que c'est moi qui prends en charge tous les frais de son traitement

- Bien madame Frémont

- Bon, maintenant, mon neveu, je te quitte. Je ne viendrai pas te voir pendant les premiers mois de ton traitement, car le docteur pense que ce n'est pas recommandé, mais nous nous reverrons au bureau après… ta guérison

- Bien, ma tante. Au fait, ma tante… merci. Qu'est-ce que j'aurai fait sans toi

- Allons, pas de sentiment, maintenant ! Nous en reparlerons dans quelques temps, lorsque tout ira mieux pour nous tous

- Oui, pas de problème.


Elle est plutôt encore très chic sa tante FrémontMa tante tourna les talons et s'éloigna, entourée de ce bruit caractéristique de talons aiguilles qui claquent sur du carrelage. Pour la première fois, depuis longtemps, je fis attention au fait que ma tante, malgré son âge avancé, était restée très coquette et séduisante. Et sexy, car alors qu'elle s'éloignait, je pus noter que la hauteur de ses talons était fantastiquement haute et dépassais facilement les dix centimètres.
C'est ce moment que choisit l'infirmière pour faire tourner ma chaise et me pousser dans le couloir vers ma chambre. Arrivée à la porte, elle sortit une clé pour l'ouvrir. Je pus enfin me lever.

 

- Vous avez, ici, un cabinet de toilette et une armoire avec le nécessaire pour ce soir. Nous allons vous servir un repas chaud dans dix minutes. Si vous avez un problème, vous pouvez sonner ici. Bienvenu dans notre clinique et, à demain.

- Merci madame.

 

Elle quitta la chambre et j'entendis un clic derrière elle. Elle avait refermée la porte à clé, j'en étais sur ! Je n'eus même pas le courage d'aller vérifier. Au contraire, je me jetais, tout habillé, sur le lit et je me mis à regarder le plafond jusqu'au moment où le service de nuit toqua à ma porte et poussa un plateau repas dans ma chambre.

- Votre repas, monsieur Frémont

- Merci

- N'oubliez pas de vous déshabiller, ensuite. Il y a tout ce qu'il faut dans cette armoire

- Oui, oui, je sais. Mais j'aimerai être seul maintenant

- Bien, monsieur. Bon appétit !

- C'est ça, merci !

 

 

 

 

ceinture de chasteté en acier

A suivre

 

Si vous aimez l'histoire ou voulez faire des commentaires, vous pouvez le faire savoir à mon maitre, il en sera certainement très content !

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